9 règles d’or faciles et réalistes pour réduire l’empreinte écologique de votre voiture (si vous ne pouvez pas vous en passer)

Les transports routiers (voitures, cars, camions, …) sont responsables de 80% de la pollution (oxydes d’azote, particules et composés organiques volatils) émis par le secteur des transports, selon l’ADEME (l’Agence – française – de la Transition Environnementale). La solution idéale pour pallier ces impacts environnementaux et sanitaires est, bien évidemment, la réduction de nos usages de ces transports (en réduisant les distances parcourues par les marchandises et les humains et en optant pour des transports plus propres, comme les transports en commun). Toutefois, réduire son usage de la voiture (voire de s’en passer) se révèle impossible dans de nombreux cas (en milieux péri-urbains et ruraux, par exemple). Il existe alors des solutions pour réduire les impacts de votre voiture et de ses usages.

Les impacts de votre voiture en bref…

  • Les gaz à effet de serre : ils sont principalement émis par les moteurs thermiques ou par la production d’électricité utilisée dans une voiture électrique (bien plus faibles si vous optez pour un fournisseur d’électricité verte, voir dans l’encadré « Et si je veux changer de voiture »).
  • Les polluants atmosphériques (plomb, cuivre, …) : émis par les moteurs thermiques.
  • Les particules fines : nocives pour la santé et l’environnement, elles sont émises par les moteurs thermiques, les pneus (lors du contact avec la chaussée) et le système de freinage.
  • Les microplastiques : libérés par les pneus lors des contacts avec la route (oui oui !).

A noter : il s’agit des impacts de l’usage d’une voiture. Sont donc exclus de cette liste les impacts de sa fabrication.

Je réduis mes impacts lorsque je conduis…

Règle d’or #1 – J’entretiens ma voiture (filtre à air, filtre à carburant, bougies, …)

Une voiture aux filtres encrassés, par exemple, consomme plus de carburant.

Règle d’or #2 – Je respecte la pression de mes pneus

Une voiture aux pneus surgonflés ou sous-gonflés consomme plus de carburant.

Règle d’or #3 – J’anticipe mon freinage

L’accélération consomme du carburant, puis le freinage émet des particules fines. A l’approche d’un feu rouge ou d’un rond-point par exemple – et lorsque cela est possible – mieux vaut donc lâcher la pédale de l’accélérateur et laisser la voiture ralentir plus doucement.

Règle d’or #4 – Je passe à la vitesse supérieure le plus tôt possible

Une voiture thermique en surrégime – ou presque – a tendance à consommer plus de carburant.

Règle d’or #5- A l’arrêt, je ne reste pas sur l’embrayage

A un feu rouge, lors d’un arrêt en montée, …, lâcher la pédale d’embrayage permet d’éviter une consommation inutile de carburant.

Règle d’or #6 – J’utilise la climatisation seulement lorsque nécessaire

La climatisation est très gourmande en énergie. Lorsque cela est possible, préférez donc l’éteindre et ouvrir les fenêtres.

Le saviez-vous ?

A la différence de la climatisation, le chauffage ne consomme quasiment rien, car il récupère la chaleur émise par le moteur !

Je réduis mes impacts en optimisant l’usage de ma voiture

Règle d’or #7 – J’opte pour le covoiturage

Pour vos trajets quotidiens ou vos longues distances, préférez partager votre voiture, grâce à des sites comme BlaBlaCar, mais aussi Karos ou Mobicoop (pour les trajets domicile-travail).

Règle d’or #8 – Je loue ma voiture à des particuliers

Et si vous rendiez votre voiture utile (pour l’environnement et pour votre porte-monnaie) lorsque vous n’en avez pas l’usage ?

Des plateformes comme Gatearound (anciennement Drivy) ou OuiCar permettent de mettre en location votre voiture à des particuliers le temps de quelques heures ou quelques jours.

Vous pouvez donc y mettre la vôtre en location ou même, si votre usage d’une voiture n’est qu’occasionnel, vendre la vôtre et louer celles de particuliers lorsque vous en avez besoin.

L’intérêt environnement : partager des voitures plutôt qu’être chacun propriétaire individuellement de la sienne permet de réduire le nombre de voitures fabriquées et ainsi d’optimiser les impacts environnementaux majeurs de leur production et de leur fin de vie.

Le saviez-vous ?

En moyenne, une voiture reste en stationnement 95% du temps !

Règle d’or #9 – J’utilise l’autopartage

En milieu urbain, l’usage d’une voiture peut être occasionnel, voire très occasionnel. Dans ces cas-là, l’autopartage est la solution idéale. Sur le même principe que la location de voiture entre particuliers évoquée ci-dessus, il s’agit de voitures électriques en libre-service, mises à disposition par des plateformes privées – comme Zity, Citiz, Modulauto, … – ou, plus rarement, par des métropoles ou communes. Elles sont disponibles dans de nombreuses grandes et moyennes villes françaises.

          

Et si je veux changer de voiture ?

1- Evidement, le mieux est d’éviter les SUV, qui consomment en moyenne 25% de carburant de plus que les voitures thermiques classiques, selon l’ADEME.

2 – Dans l’idéal, les voitures électriques permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre (2 à 6 fois moins de gaz à effet de serre qu’une thermique, selon l’ADEME) mais également de particules fines et de polluants atmosphériques. Leur production et leur fin de vie (notamment celles de leurs batteries) restent des sources de pollution, mais leur empreinte environnementale globale (de leur fabrication à leur fin de vie en passant par leur utilisation) est en moyenne bien plus faible que leurs compères thermiques. N’oubliez pas que, de façon générale, l’option parfaite sans aucun impact sur l’environnement n’existe souvent pas ! Il convient donc de choisir celle qui en émet le moins.

3- Si vous optez pour une voiture électrique, choisissez si possible un fournisseur d’électricité verte (attention toutefois à ne pas choisir n’importe lequel, en savoir plus ici) afin de ne pas utiliser d’électricité issue de sources non renouvelables et/ou polluantes.

4- Et les voitures hybrides ? Elles peuvent être un bon compromis selon vos utilisations (si vous faites parfois de longs trajets, par exemple). Attention toutefois, car de nombreux propriétaires d’hybrides tendent avec le temps à ne plus les recharger et ainsi à n’utiliser que le moteur thermique (cela rend alors inutile le moteur électrique et donc les impacts environnementaux de sa fabrication et de sa fin de vie).

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EN BREF…



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Une réflexion sur “9 règles d’or faciles et réalistes pour réduire l’empreinte écologique de votre voiture (si vous ne pouvez pas vous en passer)

  1. De très bon réflexes en effet . par ailleurs je recommande l’Ethanol , bien moins polluant et adaptable sur toute voiture essence , d’utiliser les nationales plutôt que les autoroutes , de respecter les limites de vitesse à 80 ( ça consomme et pollue moins et en plus on économise les PV!!) et bien sûr le vélo pour tout déplacement inférieur à 3km

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