Comment diviser son budget mode par 3 !

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En France, on dépense en moyenne 750€ par an et par personne pour s’habiller et se chausser (selon l’INSEE) ! Mon budget garde-robe est bien moins élevé, grâce à mes astuces écologiques et solidaires. Encore une preuve qu’il est tout à fait possible d’allier économies et écologie au quotidien !

Diminuer sa quantité de vêtements, pour n’avoir que ceux qu’on aime … et qu’on porte !

Il n’est pas rare qu’on ne porte réellement seulement 30 % de son dressing ! Le reste ? Des « au cas-où » ou des vêtements qu’on aime pas/plus sans se l’avouer.

Première étape donc : diminuer la taille de votre dressing, c’est-à-dire la quantité de vêtements que vous avez et donc que vous achetez. Vous coupez ainsi les achats peu utiles voire inutiles, en redéfinissant vos besoins réels.

Pour connaître les avantages et mes astuces pour un dressing petit mais bien sélectionné, voici mon article « Le « minimalisme » de mon dressing, pour libérer mon esprit et ma maison » (cliquez ici)

Ne plus « consommer » du vêtement pour ne plus trouer son budget avec les achats compulsifs et très superflus

« Consommer du vêtement », c’est ce qu’on appelle la « fast fashion » : c’est la logique d’achat pour l’achat, et non pour le vêtement lui-même. Au lieu de prendre son temps et profiter pleinement de sa nouvelle acquisition, c’est se précipiter sur l’achat, de manière très régulière, pour assouvir une pulsion de shopping. Et la fast fashion finit par coûter très cher à son porte-monnaie.

Profitez donc plus du moment, de la recherche du vêtement, pour trouver la bonne pièce qui vous plaira vraiment (et que vous porterez donc vraiment). De cette manière, vous vous rendrez parfois compte que vous n’avez en réalité pas vraiment besoin d’une énième paire de shorts ou de bottines. La fréquence d’achat sera également moins importante, sans pour autant perdre de plaisir, ce qui permet de couper le budget shopping sans se frustrer.

Je vous donne encore d’autres conseils dans l’article Pourquoi et comment je suis sortie de la logique de « Fast fashion »

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Les friperies solidaires, ou comment avoir un chemisier à la mode à 2€ !

Cette étape est celle qui vous fera clairement le plus économiser.

Oubliez les grandes chaînes de vêtements de basse qualité et aux prix faussement bas, où le ticket de caisse finit toujours par afficher un montant élevé. Raison de plus pour passer à autre chose : ce genre de magasins fait fabriquer ses produits à l’autre bout du monde dans des conditions sociales et environnementales déplorables. De manière plus générale, il est écologiquement et financièrement beaucoup plus avantageux d’acheter de l’occasion plutôt que du neuf.

J’explique cela dans l’article suivant : Les objets d’occasion : une aubaine pour l’environnement et votre porte-monnaie !

Direction donc Emmaüs et les autres friperies solidaires, présentes dans de très nombreuses villes ! Les prix y sont très (très) intéressants : 2€ le t-shirt, 4€ un pantalon, 5€ un paire de chaussures quasiment neuves, etc.

On y trouve toujours des marques tout à fait à la mode : H&M, Camaïeu, Pimkie, Promod, Adidas, Nike, etc. « Friperies solidaires » riment donc bien avec « mode du moment » !

Ces très petits prix vous autorisent à renouveler très régulièrement votre garde-robe, sans vider votre compte bancaire !

Après 1 an et demi à ne plus acheter de neuf, mais uniquement de l’occasion chez Emmaüs, les prix dits « bas » affichés dans les vitrines (15€ la robe, 20€ la paire de chaussures, 10€ le chemisier, …) me paraissent extrêmement élevés … !

Le plus : en achetant chez Emmaüs ou d’autres friperies solidaires, vous aidez une association caritative ! Emmaüs, par exemple, est une association d’insertion professionnelle et sociale.

Le Bon Coin : trouver ses sacs, valises et chaussures (presque) neufs 70 % moins chers qu’en magasin

Le Bon Coin, ou autres sites d’achats d’occasion entre particuliers, est également un paradis pour trouver des accessoires quasiment neufs à prix extrêmement bas. Vous y trouverez des vêtements (même si le site n’est pas tellement adapté à ce genre de petits articles), des valises, des chaussures, des sacs, des manteaux, etc. C’est ainsi que j’y ai acheté, pour 20€, un grand sac à dos de randonnée ayant servi une fois (il était comme neuf). Le même sac était à ce moment encore en magasin … au prix de 75€ !

L’appli Vinted, pour acheter ultra facilement des vêtements et accessoires d’occasion

L’appli Vinted, pour smartphones, rend l’achat de vêtements d’occasion ultra facile ! Il s’agit de vêtements et accessoires (pour femmes, hommes et enfants) vendus ou échangés entre particuliers uniquement. Le paiement est sécurisé et se fait sur l’application. Vous pouvez choisir soit une livraison (par La Poste ou en Point Relay), soit la remise en main propre (vous choisissez un vendeur près de chez vous et vous le rencontrez afin de récupérer le vêtement). Pour en savoir plus : Quotidien écologique et économique : 5 appli smartphones utiles et gratuites

Lisez aussi :


25 réflexions sur “Comment diviser son budget mode par 3 !

  1. Coucou :o)
    C’est sur que ce n’est pas moi non plus qui fait pour 750 euros en moyenne (!!!) de courses de fringues par an. Whaou qui a piqué ma moyenne à moi ?? Je n’achète que si j’ai BESOIN et sinon je fais comme toi ou je fais moi même avec les moyens du bord. Les boutiques ne m’attirent pas du tout et j’ai horreur de faire du shopping :o)
    Bon week end et gros bisous

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    1. Hello Nat 🙂
      C’est pareil pour moi, le shopping n’est un plaisir uniquement s’il est fait à Emmaüs, dans le calme, sans musique abrutissante, sans que le magasin soit bondé, si je peux prendre mon temps et s’il est fait occasionnellement ! 🙂
      A très bientôt, Nat ! 😉
      Aline

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  2. moi aussi , je consomme bcp « vide-greniers » et friperies solidaires , au debut pour les livres et jeux pour mes enfants ( les mangas à prix tout doux !) , puis les fringues et parfois des articles ménagers (lustre, miroir, cadres…)

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  3. Je fonctionne comme ça depuis mes plus jeunes années ! Et je suis toujours bien sapée !!! Et oui je ramenais à Emmaüs quand je n’aimais plus . Et puis ces 10 dernières années j’ai carrément adopté le minimalisme et je n’ai dans ma garde-robe que des habits que mets régulièrement.
    Bonne soirée merci pour ce post très interessant

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    1. Bonjour Nadine, et merci de votre commentaire 🙂
      C’est exactement cela, à l’inverse de ce que disent certains stéréotypes, on peut s’habille tout à fait à la mode et pourtant n’acheter que chez Emmaüs et/ou d’occasion ! On trouve même parfois des vêtements de la collection encore en magasin ! 🙂
      A très bientôt 😉
      Aline

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  4. Encore un bon article Aline!
    Comme je l’écrivais dans un de mes articles, je n’achète également quasiment que d’occasion hormis quelques articles comme les sous vêtements par exemple que je préfère acheter neuf. A NYC j’étais trop contente d’avoir trouvé une énorme friperie qui faisait aussi échange de vêtements/accessoires et dépôt vente. Mon shopping new new-yorkais c’est donc résumé à un sac et une jupe dans cette boutique! 🙂

    Adeline

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  5. Très intéressant.
    Je travaille beaucoup à la remis een question de ma façon d’acheter des vêtements. Quelques petits pas ce mois-ci : j’ai désemcombré mon dressing, viré tout ce qui ne me plaisait plus vraiment et tout ce qui était usé. La taille du sac de vêtements ainsi retirés de mon placard m’a fait prendre conscience de l’argent dépensé inutilement.
    J’ai acheté un sac de qualité d’occasion qui me plaît vraiment, et je me rends compte que je n’utilise plus mes petits sacs fantaisie achetés dans les grandes enseignes à bas prix (donc ça me coupe l’envie d’en acheter d’autres)
    Et j’ai investi dans des chaussures d’hiver, certes neuves, mais en guttant les promotions, mais surtout : j’ai opté pour une marque engagée écologiquement (el naturalista). Les bottes ont l’air robustes, vont avec à peu près toute ma penderie, et devraient me faire plusieurs saisons 🙂

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    1. Bonjour Eulalie,
      Waouh, bravo pour tous ces changements ! Je retrouve plutôt bien mes premières expériences dans ce que tu dis 🙂
      Je ne connaissais pas cette marque, je vais aller voir ce qu’ils proposent, merci 😉
      Aline

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    1. Exactement, avec les promos, on a l’impression qu’on économise de l’argent, mais ce n’est pas toujours le cas, car on n’aurait peut-être pas acheté le vêtement (qu’on ne portera peut-être pas réellement), et donc pas dépensé cet argent 😉
      Aline

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  6. Bonjour,
    C’est un article intéressant mais en voulant acheter toujours moins cher est-ce qu’on ne perd pas un peu la valeur des choses?
    Produire un vêtement a un coût réel. Si on ne pense qu’au coût, exit le textile bio et fabriqué en France…
    Acheter des vêtements d’occasion oui car on évite que certains ne finissent déchet plus tôt que nécessaire mais je pense qu’il faut aussi soutenir une partie du marché du neuf. Je pense à 1083, Conouco, le T-shirt propre et Quat’rues par exemple.

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    1. Bonjour Erika !
      Mon but est de montrer qu’on peut avoir un quotidien écologique tout en ayant un petit budget (on croit souvent que ce n’est pas possible, vu, entre autre, le prix des produits dits « écologiques » dans le commerce). Les initiatives telles que 1083 ou Conouco sont admirables, mais ce qui me gène beaucoup est le prix de leurs produits. Ce sont de beaux produits avec un super engagement derrière, mais personnellement, mon budget ne me permet pas de m’habiller avec de tels vêtements. Quitte à augmenter mon budget quelque part, je préfère le faire dans mon alimentaire, afin d’acheter plus de biologique et local 🙂 Par ailleurs, acheter chez Emmaüs ou d’autres friperies solidaires me permet de m’habiller tout en aidant et encourageant une association caritative en lui faisant une forme de don 😉
      A bientôt !
      Aline

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  7. Waouh c’est tout moi !! Avant de déménager j’avais une friperie du secours populaire a même pas 5 min de chez moi faut dire que j’en ai trouver des chose la bas comme mon trench jacqueline riu neuf qui sur est la plus belle piéce de mon dressing !! mon canapé ect … mais sa n’as pas eu que du bon vu que mon dressing déborde toujours mais c’est pas grave sa fait le plaisir des copine et sinon je les redépose !! Donc oui je trie mon dressing tout les mois mais je me rassure en me disant qu’il va se vider vu que j’ai pas encore trouver de friperie solidaire( mes préférés) près de chez moi =)

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  8. Très bons conseils que j’applique, après avoir été une consommatrice insouciante et effrénée pendant un quart de ma vie… et ça fait du bien! Je me permettrai de partager le lien de ton article sur mon blog prochainement car tu résumes parfaitement ma philosophie et le message que j’essaie de faire passer aussi 🙂

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  9. Ce blog est vraiment super!
    Je n’ai pas de friperie solidaire près de chez moi, ni même de magasin mais même quand je vais en ville, au final je n’achète pas.
    En revanche, j’ai donné tous les vêtements que je ne mets pas à Emmaüs ou le secours populaire via une dame qui s’en occupe et depuis, je n’ai dans ma penderie que des choses que je mets toute l’année, et ça fait du bien! je devrais me rapprocher de la ville bientôt, donc bonjour les friperies! pour les livres en revanche, il a toujours des supers brocantes près de ma fac et ça aussi ça fait du bien au porte monnaie!

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  10. Super article, merci beaucoup! Mais j’ai une question: pourquoi acheter du H&M et autres chez Emmaüs, puisqu’au final les articles viennent toujours du même endroit ( avec les conditions de travail qu’on connaît)? j’aime beaucoup le principe d’Emmaüs et je préfère que mon argent parte chez eux, mais du coup ce n’est pas un peu contradictoire?

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    1. Bonjour Héloïse,
      Le but de « boycotter » une marque ou un produit est de ne pas encourager l’entreprise et ses pratiques (lorsqu’on achète un produit, cela envoie un message à la marque disant que vous êtes satisfaite du produit, son emballage, les pratiques de la marque, les conditions de fabrication, la provenance des ingrédients, etc). En n’achetant jamais de produits chez H&M et autres, mon but est de ne pas encourager leurs pratiques. Par contre, on achetant chez Emmaüs, j’encourage les actions caritatives de cette association et je leur envoie le message de continuer de vendre des vêtements d’occasion, etc. Ce qui compte, c’est l’achat (et le lieu d’achat), ce n’est pas le produit en lui-même. Lorsque vous achetez un t-shirt H&M chez Emmaüs (ou d’occasion en général), cela n’envoie absolument aucun message (positif ou négatif) à cette marque 😉 Acheter du H&M chez Emmaüs n’a donc selon moi rien de contradictoire, c’est au contraire une belle façon d’encourager une belle association et ses actions.
      Aline

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  11. Merci de m’avoir répondu! Je pense que ce qui me gêne le plus c’est l’impact de ces produits, plus que le destinataire du message qu’apporte mon argent. Même s’il compte évidemment beaucoup! En tout je repasserai ici.

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    1. Qu’entends-tu par « l’impact de ces produits » ? 🙂 Car pour moi le principal impact de ce genre de vêtements se fait lors de l’achat.
      Je suis ravie que le blog te plaise !
      A très vite,
      Aline

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  12. Comment diviser son budget fringues encore plus : entretenir soigneusement ce qu’on a, et le faire durer
    Ne pas se sentir obligé d’acheter de nouveaux vêtements parce que la mode a changé
    Quelques accessoires suffisent (et encore)

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