Le compost est notre meilleur ami pour le « zéro déchet ». On a beau ne plus avoir d’emballages plastiques (voir ici l’article « Faire ses courses sans produire aucun déchet : le guide »), recycler le carton et le verre, apprendre à cuisiner les restes et les parties des aliments qu’on pense (à tord) immangeables (voir ici « Optimisez l’utilisation de vos aliments : astuces et recettes »), on reste toujours avec des déchets organiques sur les bras : que faire de la peau de mes bananes ? De la tomate malencontreusement écrasée dans le panier ? Des coquilles d’œufs ? Des feuilles de thé qu’on a déjà infusées ? … Et bien compostez-les !
Encore faut-il avoir un composteur…
Si vous n’avez pas de jardin, sachez qu’il existe des composteurs à mettre dans votre cuisine ou sur le balcon. Je vous rassure, ces « lombricomposteurs » (du nom des vers de terre qui s’occupent de décomposer vos déchets organiques) ne dégagent aucune odeur, et ses petits habitants n’en sortent pas.
Si vous avez un jardin (ou même un jardin collectif ou un espace vert de quartier sur lequel vous avez l’autorisation de mettre un composteur), rien de plus simple : vous pouvez faire un compost simplement en faisant un tas de vos déchets (plutôt conseillé au fond du jardin : eh oui, ce n’est pas très esthétique …!), ou dans un composteur consistant en une grande caisse en plastique ou bois (bien plus esthétique, surtout en bois). Dans ces derniers cas, les petits animaux présents dans votre jardin (vers, fourmis, cloportes, insectes, etc) seront naturellement attirés par votre compost et le transformeront en engrais très riche par leur simple digestion ! Le souci, c’est que les prix de ces composteurs (en magasin de bricolage ou jardinerie par exemple) montent très vite (minimum 50€ en général).
Mais pas de panique ! « Consommons sainement » vous propose un mode d’emploi pour faire simplement son propre composteur (à destination toute particulière des bricoleurs en herbe, sans outils plus compliqués qu’un marteau, sans un CV de bricolage chargé d’années d’expérience ou encore avec un petit budget). En effet, vous n’aurez besoin que d’un marteau, de clous et de 20€ (aucune découpe ne sera donc nécessaire !).
Pour un composteur en bois formant un cube de la taille de vous choisirez (ici 50x50x50cm, soit 125 litres), vous avez besoin de :
– 4 caillebotis en bois (achetés en magasin de bricolage, rayon jardin/terrasse par exemple). La taille que vous prendrez déterminera le volume de votre compost (attention, prévoyez large, on sous-estime souvent le volume de déchets organiques qu’on produit sur une année) ;
– Une planche de bois carrée pour le couvercle (un peu plus grande que les caillebotis). Pour un couvercle encore mieux, achetez plutôt deux planches et une ou deux charnières à visser pour les réunir, pour ne pas avoir à soulever la totalité du couvercle à chaque fois que vous jetez vos déchets ;
– (facultatif) 2 tiges en bois de 50 cm de hauteur (que vous pouvez faire découper gratuitement sur mesure dans certains magasins de bricolage comme les grandes chaînes). Elles sont facultatives car elles permettront de faire coulisser un côté du composteur afin d’atteindre le compost prêt (décomposé) au fond. Pour simplifier au plus la fabrication du composteur, vous pouvez sauter cette étape. Toutefois, il serait dommage de ne pas avoir accès au compost et ainsi ne pouvoir ni utiliser (ou donner) ce merveilleux engrais naturel, ni pouvoir vider au fur et à mesure le compost pour pouvoir continuer à le remplir ;
– 4 équerres universelles en acier ;
– environ 30 petits clous (si possible achetés en vrac dans le magasin de bricolage, dans un de vos sachets en tissus lavables (cliquez ici pour voir comment les faire simplement ou comment les acheter), pour un composteur vraiment fabriqué sans déchet !). Vérifiez bien que la tête des clous est plus large que les trous des équerres ;
Avant tout, faîtes une simulation en assemblant vos éléments comme s’ils étaient cloués pour voir où exactement et comment vous devez mettre les clous et tout assembler.
Étape 1 : Si vous voulez avoir un côté coulissant pour récupérer le compost au fond du composteur, commencez par clouer les deux tiges : une sur un caillebotis (cette tige et celle déjà présente sur le caillebotis formeront la glissière) et l’autre sur un autre caillebotis, du côté opposé cette fois.
Étape 2 : Clouez 3 des caillebotis entre eux à l’aide d’abord des équerres (à mettre en haut et en bas, côté extérieur) puis de clous à certains endroits pour renfoncer. Attention de placer les caillebotis comportant les glissières sur les côtés, de façon à y glisser le quatrième caillebotis par la suite.
Étape 3 : Fabriquez le couvercle en joignant les deux planches par une ou deux charnières (prévoyez un petit espace entre les planches afin de pouvoir l’ouvrir, même si le bois gonfle)
Étape 4 : Placez le composteur à son endroit définitif, directement sur la terre (sinon les vers de terre, par exemple, ne pourront venir et votre compost ne fonctionnera pas). Glissez le dernier caillebotis dans la glissière. Placez le couvercle dessus (avec un pot à fleurs ou une pierre dessus pour être certain(e) qu’il ne s’envole pas en cas de fort vent).
Étape 5 : Soyez fier/fière de votre beau composteur fait maison, qui vous évitera de jeter à la poubelle ce qui peut être un engrais naturel et très riche !
Prix de chaque élément :
Caillebotis = environ 3 euros pièce (soit environ 12€ le 4)
Planches pour le couvercle = 3€ x 2
Charnière = 1,50€
Équerres = 0,40€ x 4
Clous = 0,30€
Version récup’ : Si vous avez suffisamment d’espace pour faire un grand composteur, récupérez (dans la rue, chez des petits commerçants, etc) 4 palettes en bois (non peintes (généralement en bleu ou rouge) car cela signifie qu’elle sont traitées), pour remplacer les caillebotis. La fabrication du composteur sera donc presque gratuite.
Pensez aussi à chercher des caillebotis (ou équivalents) d’occasion (site internet de vente ente particuliers, vide-greniers, proches, restes de professionnels du paysagisme, etc).
Petit rappel du compostage : vous pouvez y mettre : épluchures, feuilles, graines, sachets de thé, marc de café, herbes, fruits et légumes, coquilles d’œufs (écrasées à la main car plus longues à se décomposer), mouchoirs, parties des fruits ou légumes plus dures – telles que la coque d’un melon – coupées en morceaux, restes alimentaires végétaux (même cuits), pâtes, pain, céréales, cheveux, fleurs fanées, etc.
Pour savoir comment démarrer et entretenir facilement votre compost, rendez-vous dans cet article : Tout savoir pour composter vos déchets alimentaires, même sans jardin : interview d’une maître composteur !
Consommons sainement 
Super article, j’aime beaucoup les composteurs en bois comme ça, c’est sympa dans le jardin! Nous en appartement ça n’irait pas mais je retiens l’idée pour notre futur jardin 😉
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Bonjour et merci Nina ! Oui, c’est de la déco utile tout compte fait (bon, le côté déco marche un peu moins bien quand le composteur est en plastique noir …!).
A très vite !
Aline, Consommons Sainement
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Bonjour, bravo pour votre article très bien fait. Petites infos : 1. en laissant les coquilles d’oeufs le plus intactes possibles, cela permet aux vers de s’installer dans des endroits secs et très favorables pour leur reproduction.
Alors, les moitiés d’oranges, les peaux de demi melons sont les bienvenues. Certes, ce sont des ingrédients plus longs à se décomposer mais qui permettent une meilleure installation et reproduction des vers rouges…
2. Si vous pouviez faire un article sur le Brass’Compost, je pense que cela pourrait vraiment favoriser l’implantation des composteurs dans les jardins de nos concitoyens. Si vous voulez des infos en direct, vous pouvez me contacter. C’est vraiment un outil magique pour un compost facile et très très rapidement utilisable.
Belle et bonne route à vous.
HD
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Bonjour Dora ! Merci beaucoup pour ces infos. Je ne savais pas que les coquilles d’œufs pouvaient avoir un rôle important pour les vers. En revanche, j’ai remarqué qu’en ne les broyant pas, elles ne se décomposent quasiment pas (on se retrouve donc avec un compost pas idéal pour les plantes fragiles).
Par ailleurs, je ne connaissais pas le « Brass’Compost ». Personnellement mon compost fonctionne très bien sans que je le brasse trop (seulement de temps en temps avec une pelle). L’avez-vous testé ? Fonctionne-t-il bien dans votre cas ? Merci d’avoir partagé ces informations avec nous !
A très bientôt,
Aline, blog Consommons Sainement
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Mieux vaut brasser avec une fourche bêche, ça évitera de massacrer trop de ver à chaque fois! 😉
Sinon, une autre solution, une branche assez solide (moi j’ai récupéré une branche en tuya)
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C’est un peu un rêve ! mais en appartement je dois avouer que j’ai du mal à passer le cap, pourtant cela réduirait considérablement les déchets !! Rien que lorsqu’on prépare une soupe de légumes, on se retrouve avec un paquet d’épluchures !!
J’aimerais qu’il y ait quelque chose de fait au niveau de la ville, cela serait super !
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Bonjour La Fourmi Elé ! Je comprends tout à fait. Je n’ai jamais testé moi-même le compost d’intérieur mais je n’ai eu que de bons retours, je pense que ça vaut le coup. Après, selon l’endroit où vous habitez, voyez si vous ne pouvez pas faire un compost avec un voisin dans son jardin ou dans un espace vert public (à ce moment-là, c’est effectivement avec la ville qu’il faut avoir une autorisation. Vous pouvez très bien aller les voir et en parler avec eux. Il y a même des associations qui vous donnent des conseils et peuvent vous aider dans la démarche) 😉
Aline, blog Consommons Sainement
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Bonjour,
Il y a maintenant nombre de sociétés qui cherchent des solutions pour du compostage en intérieur. Beaucoup de gens prônent les lombricomposteurs par example, mais il faut savoir qu’il génère un liquide que quelques personnes redoutent. Je viens de tomber sur un article sur une innovation Whirlphool : Le Zera Food Recycler qui devrait être dispo aux Etats Unis dès mai 2017 et sans doute rapidement après en Europe : https://www.indiegogo.com/projects/zera-food-recycler-recycling–2#/. Ils sont sur la fin d’une campagne de crowdfunding si ça vous intéresse.
Je vous souhaite de trouver une solution !
Bonne continuation.
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Bonjour Nathalie 🙂
Super, merci d’avoir partagé cette innovation !
En ce qui concerne les lombricomposteurs, ce liquide noir est justement l’engrais recherché, fruit du compostage. Il est collecté dans le dernier compartiment du lombicomposteur et se récupère grâce à un robinet. Il faut le diluer dans de l’eau, c’est un super engrais naturel ! Si vous n’avez pas de plantes pour l’utiliser, je suis sûre que des amis seront ravis de s’en servir (et au pire, le mettre au pied d’un arbre dans la rue ne fera que du bien) !
Aline
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Bonjour,
Vous pouvez acheter un lombricomposteur en jardinerie (c’est aux alentours de 100 € tout de même)
et pour les conseils et obtenir des vers de terre, allez sur le site « Plus 2 Vers ».
J’y suis moi-même donatrice de vers.
Ils ont plein de supers astuces pour démarrer et entretenir son lombricomposteur et pour en fabriquer, il existe plein de tutos sur internet .
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Hello ! C’est un super article ! C’est super détaillé et permet d’avoir tous les éléments en mains pour créer son propre composte, j’adore.
J’ai fait un article sur un potager d’intérieur éco-responsable : https://dailygreen.wordpress.com/2016/02/20/un-potager-dinterieur-eco-responsable/ n’hésites pas à y jeter un oeil 😉
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Merci beaucoup ! Merci également pour le partage de ton article, je ne connaissais pas cette invention 🙂
A très bientôt Dailygreen !
Aline, blog Consommons Sainement
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Super merci beaucoup ! Je cherchais justement a en fabriquer un !
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Bonjour ! Je suis contente que l’article vous ait été utile ! Bon bricolage 😉
A bientôt sur le blog,
Aline
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Super! Je decouvre et j’adore ton blog! J’ai egalement fait un composte dans mon jardin et apres un an, le bois etait vraiment abime. Je regrette de ne pas avoir mis un grillage a l’interieur pour eviter que les dechets organiques ne s’appuient trop sur le bois (a force de travailler il se deforme beaucoup!). Je trouve que tes articles seraient plus mis en valeur si les photos etaient plus grosses! En tout cas, beau travail!!!
PS: desole pour le manque d’accent je suis sur un clavier etranger! ah ah!
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Bonjour Mayou !
Exactement, les caillebotis que j’ai achetés sont destinés à l’extérieur, ils sont donc traités pour résister au contact avec la terre, l’eau, etc et donc sont beaucoup plus résistants pour faire un composteur (tout comme les composteurs en bois qui se vendent dans le commerce) 🙂
Merci beaucoup pour ton message et ton conseil, j’en prends note 😉
A très bientôt sur le site !
Aline
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Super!!!! Merci beaucoup pour ce tuto que l’on va faire… dès qu’on aura notre bout de jardin à la campagne!!! Parfait!
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Génial, je suis contente que le tuto vous soit utile ! Dès que vous avez votre jardin, envoyez-nous une photo du composteur ! 😀
Aline
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Ha ouiiiii carrément ! On déménage bientôt (on espère !) et le jardin est la priorité ! Donc oui, dès qu’on aura fait ce super composteur je te montrerai ! Merci beaucoup !
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J’ai hâte de voir ça ! Pour moi également, le jardin est une priorité : un composteur et un petit potager me rendent heureuse ! 😀
Aline
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Oui moi pareil ! Et tu as pleins d’articles supers intéressants, j’espère en mettre des aussi biens sur mon blog! Merci!
Lilie
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Merci beaucoup 🙂 C’est le cas pour toi ! Quelques-uns de tes articles me donnent des idées de déco, c’est sympa 😉
Aline
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Merci ! J’espère qu’on pourra bientôt échanger sur le jardin potager aussi ^^
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Quand tu veux ! 😀
Aline
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Bonjour Aline,
J’avais mis cet article de côté depuis un moment en me disant que c’était un truc à ma portée et je me suis enfin lancée !
N’étant vraiment pas bricoleuse, j’ai pris la version simple et déjà, ça a été une sacrée aventure ! A commencer par les caillebotis qui n’étaient pas fait comme les tiens, pas trop de choix dans le type d’équerres dans le magasin où je suis allée, et elles étaient un peu grandes et pas très adaptées et en plus, j’ai pris des pointes trop longues !!! Mais je suis fière de moi, j’y suis arrivée !!! 😉 Et j’en ai même fait trois pour les différentes étapes de compostage, ayant de plus l’intention de faire installer des toilettes sèches.
Merci pour ces conseils et tous tes articles super intéressants car ils correspondent en grande partie à mon mode de vie.
Bonne continuation.
Stéphanie.
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Bonjour Stéphanie,
Que je suis contente que tu ais fabriqué tes composteurs suite à mon article ! Un grand bravo pour ces créations, tu as raison d’être fière ! 😉
Merci beaucoup, et à très bientôt alors !
Aline
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Bonjour,
pour information, mes bacs de compost de 600L avec toilettes sèches pour 2 se remplissent en 6 mois.
Comprenant les TLB, les déchets verts, la litière à cochon d’inde.
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Sinon, bien moins compliqué : contactez l’organisme en charge de la gestion des déchêts.
La plupart propose des composteurs pas trop cher (de 5 à 30 € selon le lieu).
Typiquement, j’ai demandé 2 composteurs en bois grand format pour 35€. (ils sont chers dans mon coin, les petits sont à 25€).
Suffit de demander en ligne avec votre adresse, et un « livreur » vous appelle pour livrer et vous expliquer le fonctionnement.
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Merci pour cette super astuce ! 🙂 Malheureusement, ce système n’est pas accessible dans toutes les communes 🙂
A très bientôt,
Aline
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C’est souvent les organismes de ramassage des déchêts qui en propose.
Et en contrepartie l’ademe leur donne des subventions. 😉
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Salut !
Mon père avait profité d’une promo fait par l’entreprise qui relève les déchets chez nous pour en prendre 2 gros en bois seulement au bout de quelques temps ils ont pourris… du coup c’est dommage mais je pense que je vais en prendre un en plastique, il sera moins beau mais ne bougera pas je crois que nos températures ne plaisent pas aux composteurs en bois ou alors il faudrait faire comme pour le chalet huile de lin et essence de térébenthine avant l’utilisation…
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Hello !
Quel dommage 🙂 Je n’ai jamais eu de bois pourri dans mes composteurs, mais effectivement, l’huile de lin serait une bonne idée je pense 😉
Aline
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Bonjour,
Quelques petites précisions. Les vers de compost et de lombricompost sont des eisenia fetida. Un compost, pour bien décomposer la matière, a besoin d’air, d’eau et d’un mélange à 50/50 de matière azotée (matière verte humide comme par exemple les restes de légumes, les herbes non montées en graine, etc.) et matière carbonée (matière brune séche comme le carton gris ou brun, les feuilles, les filtres à café, les boites à oeufs, les rouleaux de papier toilette, etc.). Le jus sortant d’un lombrixomposteur (appelé thé de compost) est un excellent engrais qui s’utilise dilué à 10 % (10 cl de thé » de compost pour un litre d’eau de pluie).
Bien Amicalement,
Isabelle Guide composteur bénévole
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Je ne sais pas si toutes les communauté de commune font cela mais ici en haute Garonne elle met a disposition des composteurs (en plastique), il y a deux tailles au prix de 20 et 30 euros. Il faut juste venir les chercher et les monter. 🙂
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Bonjour,
Je travaille pour le Low-tech Lab une plateforme de recherche et de documentation collaborative portant sur les low-tech. Pour nous une low-tech est un dispositif qui répond à un besoin de base, qui est simple à créer, réparable, peu chère et durable. Ainsi fabriquer son composteur nous intéresse !
Nous avons actuellement sur le Lab’ (http://lab.lowtechlab.org/index.php?title=Accueil) une quinzaine de low-tech documentées sous forme de tutoriels écrit et vidéo, comme le four solaire, l’éolienne, le biocharbon…. Je vous invite à y soumettre votre tutoriel sur le composteur pour le partager à notre communauté.
Bonne journée à vous.
Clémence
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Bonjour, j’ai vu quelque part sur ton blog je crois, un lien vers un site ou sont vendus des composteurs. Quelle marque serai le mieux pour un petit appartement étudiant ? Merci
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Bonjour,
Désolée, je ne connais pas bien les marques de composteurs, je ne peux donc pas t’en conseiller en particulier 🙂
Aline
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Can O Worm, en vente chez Botanic. On peut acheter des étages supplémentaires si besoin (par 3).
J’ai le mien depuis 7 ou 8 ans maintenant et ça n’a pas bougé.
Ils vendent aussi des vers mais le site Plus 2 Vers en propose gratuitement via des bénévoles.
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Bonjour et merci pour ce super article !
Je vais tenter de réaliser le mien suivant tes bons conseils ce week-end ! 🙂
Par contre je n’y connais vraiment rien. Que faire une fois que l’on a créé son compost ? (je vais le mettre sur mon balcon). Dois je acheter des lombricompost ? Mettre de la terre, des feuilles mortes avant de mettre mes épluchures ?
D’avance merci pour tes conseils ! 🙂
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Bonjour 🙂
Merci de tes commentaires. Attention, ce compost est fait pour du compostage en pleine terre, en jardin donc. Il ne fonctionnera pas sur un balcon. Pour faire un compost hors-sol, avec des lombrics, il te faut un compost spécial, à plusieurs étages, appelé lombricomposteur. Tu peux aussi le faire toi-même 😉
A bientôt !
Aline
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Merci pour ce tuto ! Composteur réalisé ce weekend pour notre petit jardin ! Mais je panique en peu en lisant les articles qui expliquent comment faire un bon compost… Par exemple nous aurons quasi exclusivement des déchets de cuisine alors qu’ils conseillent partout d’équilibrer avec des déchets du jardin. Quelques conseils pour un petit compost « citadin » ?
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Merci de votre commentaire 🙂
C’est mon cas également. J’essaie de mettre des feuilles mortes quand il y en a, mais pour compenser le manque de ces matières sèches, j’ajoute régulièrement dans mon compost des cageots de bois non traité de je récupère au marché et que je casse en petits morceaux. Cela remplace très bien les branchages 😉 J’ajoute également un peu de carton non imprimé et en morceaux quand j’en ai.
A très vite sur le blog !
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